L'amour louf
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le 19 oct. 2024
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Aussi mal réalisé que peut l’être un film aussi cher. La course aux effets purement ostentatoires condamne le cinéma français à faire du mauvais Hollywood, c’est dire.
Et l’histoire… l’amour est partout dans la vie, dans tous les sujets, mais précisément pas un sujet en soi sur quoi pourrait se baser un scénario de film. Ainsi, monsieur Lellouche se condamne-t-il à la répétition du meme dilemme immémorial passion/raison et à son déploiement caricatural. Le cœur de l’homme est sauvé par la pure Jacky qui heureusement aime le bad boy authentique, contre toute évidence ! Au vilain bourgeois (rare égarement de Vincent Lacoste dans un rôle aussi mal écrit, sans aucune nuance) prétentieux Jacky répond « MONEY CAN’T BUY ME LOVE » dans un sursaut d’émotion.
Sursaut que mes illustres voisins de droite, Mathieu Amalric et Micha Lescot, à ma grande surprise dans cette salle quasiment vide, n’ont pas eu le cœur, justement, d’attendre comme ils sont partis à la moitié du film après avoir rigolé deux fois: à « y’a des gens vivants qui s’appellent Jacqueline ? » et aux bégaiements d’Alain Chabat.
J’envoie malgré tout mes tendresses à la personne qui a écrit le monologue de Jacky à la manutention qui est presque réussi.
Créée
le 17 oct. 2024
Modifiée
le 17 oct. 2024
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