Dirty Old town

Avec Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos (Jackie adulte), François Civil (Clotaire adulte), Malik Frikah (Clotaire ado) et Mallory Wanecque (Jackie ado).

Gilles Lellouche revient à la réalisation après le succès du Grand Bain. Ici, il adapte le roman Jackie Loves Johnser de l’écrivain irlandais Neville Thompson. Dans ce film, il est question de l'amour avec un grand A, celui qui ne transige pas et fait battre les cœurs pour la vie. Nous sommes donc avec Clotaire et Jackie, dans les années 80, à Dunkerque. Jackie, jeune lycéenne qui vit seule avec son père (Alain Chabat, excellent) depuis le décès de sa mère, rencontre un jeune caïd, Clotaire, et... c'est le premier amour. C'est vraiment top ! Merci, Gilles Lellouche, pour ces belles images, cette bande-son (The Cure, Billy Idol) et ces émotions partagées : du grand cinéma. Ensuite, comme dans la valse d'Édith Piaf, le couple est emporté, séparé par le tourbillon de la vie. L'amour sera-t-il plus fort dans la deuxième partie du film ? Courez au cinéma !

Voici maintenant le moment de ma mention spéciale : elle ira à Élodie Bouchez, dans son rôle tout en retenue de la maman de Clotaire. La grâce à l'état pur.

Si je dois émettre deux réserves, ce sera premièrement sur l'utilisation de la violence, omniprésente et filmée de manière très crue, qui, de mon point de vue, n'apporte rien au film et le détourne de son sujet principal : l'amour.

Ensuite, Gilles Lellouche empile les références cinématographiques et les scènes avec les seconds rôles (Raphaël Quenard, Jean-Pascal Zadi), qui, au final, semblent ajoutées l'une après l'autre au détriment de l'histoire entre Clotaire et Jackie. Mais c'est sans doute un excès de jeunesse, d'envie de tout montrer, de tout filmer, alors c'est vite pardonné.