L'amour louf
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Ce film est une méga daube (daube x10^6). Tout n'est pas à jeter bien sûr : une bande son sympa, un casting démesuré et quelques belles images... mais n'allez pas gaspiller 3h de votre vie pour cette daube (j'ai moi-même préféré troquer les 30 dernières minutes de cette daube contre un kébab tellement le supplice m'a semblé atroce).
En résumé, ce gros boomer de Gilles Lellouche, nous propose une looooooongue fresque d'un style presque pictural mettant en scène le fantasme du bad boy et de la good girl en manque d'aventure. Fantasme, qui, il est vrai, a eu son moment de gloire dans les années 80 mais, on s'en aperçoit assez vite, a très mal vieilli. Apologie de la fainéantise, je pense que Gilles, dans un contexte sociétal où il fait bon vent de réinventer l'amour, aurait pu nous proposer autre chose qu'une ode à l'amour violent sans fondement et qui au final... ne raconte presque rien ! Il y avait pourtant quelques bonnes pistes. Avec, peut-être, un axe plus militant pour le père du héros, un docker qui perd son boulot et finit par bloquer l'accès au port avec ses camarades ou encore un approfondissement de la relation père-fille, très touchante, entre Alain Chabat et Adèle Exarchopoulos. Mais, encore une fois, se sont les images qui priment sur la forme. Et oui, nous sommes en 2024, la vérité est morte. Au diable le fond tant la forme règne !
Bon y a encore un tas de truc à dire et, à l'inverse de Gilles, je n'ai pas que ça à foutre. Alors je vais conclure en vous parlant du montage et de ce concept, qui peut sembler subversif mais qui en fait est juste pourri (et même pas original), de mettre la fin du film au début. Hmmm... Grosse erreur Gilles... le film est beaucoup trop long et linéaire pour que cela fonctionne... Notre cerveau ne fait qu'anticiper une histoire qui sans surprise se déroule exactement comme on l'avait anticipée... Alors, on m'a soufflé dans l'oreillette que, finalement, une fin alternative remplace la scène d'ouverture. Et j'ai envie de dire "Bravo Gilles, 2h20 de film pour arriver à une fin toute aussi prévisible... wow t'as du en griller des neurones pour imaginer ça...". L'Amour Ouf à mi chemin entre le film d'amour et de gangster, à mi-chemin entre le film et la chiasse. Un amalgame douteux qui aura au moins eu le mérite de réveiller le hater qui sommeillait nous loin...
Créée
le 27 oct. 2024
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