Ne pas se fier au titre (justifié par un dialogue du film) , qui fait allusion à une croyance locale sur le rôle des "anges gardiens" (ou équivalent, on est en pays musulman). Cela ne jouera que peu de rôle dans l'histoire, qui commence comme une chronique un peu pittoresque d'un village tadjik, et finira par une note un peu surnaturelle : le maire du village tient un étrange registre, qu'on pense d'abord être un simple registre façon liste électorale ou état-civil, et qui s'avérera être comme une sorte de "répertoire " du destin des habitants du village (peut-il agir ou se contente-t-il de noter ça, je ne sais plus...).
Avant ça, on aura assisté à une description plutôt réaliste de la vie dans un endroit peu vu au cinéma, le Tadjikistan. Il faut dire que, comme pour toute l'Asie centrale, les productions ciné sont rares, et reposent beaucoup sur des coproductions...