Y voir un Manet ou un Renoir - l'origine du monde de Courbet. Y lire "Les Fleurs du mal". Et y entendre le concerto n°23 de Mozart. La fumée de l'opium s'évadant dans l'enclos d'un espace feutré, les pétales pourpres d'une rose s'associant aux damassés des rideaux de velours trop lourds, pour tomber. Une éloge plastique à la beauté du corps féminin, la dénonciation en sourdine d'un univers cloisonné et bafoué. Une touche de baroque, d'exotisme, une once de volupté. La plus triste des conditions féminines magnifiée par une mise en scène d'une splendeur cruelle, d'un noir corbeau.

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le 1 mai 2012

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Knutcha

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