Ce film offre une vision très juste de la relation homme-chien. L'animal est à la fois proche de ses différents maîtres. Plusieurs facettes de cette entente sont ainsi présentées. Que ce soit l'homme un peu trop à l'écoute de son chien, celui qui le maltraite, ou encore le maître qui veut lui donner la possibilité de se valoriser. Mais l'instinct sauvage reste toujours tapis dans l'ombre, et prend les traits d'un loup noir d'apparence féroce et solitaire.


Le récit met principalement en avant la complicité entre le musher et ses compagnons à quatre pattes. Une appréciation mutuelle, qui éclipse cependant la véritable raison d'être de l'animal, dont la quête du pouvoir au sein de la meute constitue le point d'orgue.
Le chien est un loup pour le chien. Mais, ici, on nous assène de nouveau la belle leçon de camaraderie, incarnée par le dévoué Buck, prêt à tout les sacrifices pour le bien de la meute.


Une réalisation propre, où l'animal est représenté entièrement en image de synthèse, pour un résultat assez convaincant. Les scènes prenant places dans un cadre plaisant.
Côté casting, on appréciera la bonhomie d'Omar Sy (bien qu'un peu surjoué par moment), en Musher ami des bêtes, et un Harrison Ford vieillissant mais toujours aussi sympathique à voir à l'écran.


Ce long métrage montre aussi une partie de la vie des Mushers, qui constituaient les livreurs de courriers de l'époque. On partage une petite partie de la rude vie des gens du Grand Nord Américain.


Un film d'aventure plaisant qui alterne scènes d'actions, moments d'émotions (et dialogues au poils).
L'histoire fait la part belle à l’héroïsme de Buck, et sa fierté à venir en aide au siens afin de se faire une place dans son clan. En accordant une importance grandissante au monde sauvage, il délaisse peu à peu l'homme. Il passe, de ce fait, du statut de chien domestique à celui de chien sauvage côtoyant les loups, et renouant avec ses origines.


Un film à l'esprit un peut trop Disney par moments, mais qui ravira toute la famille. Une véritable expédition au cœur de l'animal.

Christofr
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le 6 juil. 2020

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Christofr

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