L'Arme fatale 2 par Ezhaac
Allez, va pour un grand cri d'amour au cinéma d'action de cette époque bénie. Aux côtés des Die Hard et d'une tripotée de Schwarzenegger, Stallone & co, la série des "Arme Fatale" reste celle qui m'a le plus durablement marqué.
Remarquablement écrit (Shane Black inside), avec des dialogues encore cultes et un paquet de scènes d'action détonantes, ce second opus synthétise le meilleur du buddy-movie et se pose comme le volet le plus abouti de la série.
Les bases ayant été fermement posées par le premier épisode, les personnages peuvent maintenant gagner en épaisseur et on entre directement dans le vif du sujet, avec une enquête au demeurant assez quelconque mais qui servira de support à un enchainement de péripéties aussi drôles que trépidantes.
Comme souvent dans les trilogies, c'est aussi l'épisode le plus sombre, avec un Riggs plus violent et tourmenté que jamais.
On y gagne aussi la sublime Patsy Kensit en tenue d'Eve et dont l'accent outrageusement sexy est coupable de mes plus vifs émois d'adolescent. Si je ne devais emmener qu'un film sur une île déserte, ce serait assurément celui-là.