"- On le voulait vivant, pourquoi vous avez fait ça ? (c.a.d. 15% des restes d'un corps atomisé sur une chaise pendue à 30m de haut)
- Parce qu'il méritait pas de vivre." dixit un Chuck plus en forme en répliques et tirs qu'en coups de pieds sautés.
Dans une ambiance assez sombre et austère basée à Seattle, L'arme secrète déroule une histoire d'infiltration 100% côté méchants (l'intermédiaire n'est pas plus recommandable, prêt à sacrifier un gamin de 12 ans pour en coffrer plus). Quelques gunfights mémorables (le final où tout le monde termine en compression de césars ou criblés de trahisons, le home staging façon Norris du resto iranien vaut son pesant de raisins secs avec son "Tu te répètes merguez" ). Des traductions jouissives du grand Bernard Tiphaine, entre autres.
Reste un actioner plutôt convenable pour son frère Aaron qui nous a habitué à bien pire (Top dog aie). Quelques baisses de rythme, 10% de persos féminins et un brin de social (faut bien ré-humaniser l'image de marque du barbu poilu en communion avec les bélugas ou en cunnilinguiste). Le regretté Michael Parks (Red state, Une nuit en enfer, Kill bill...) campe un bon bad guy, plus sarcastique et nihiliste que les hordes de mafieux italiens, français (ne cherchez pas une quelconque trace de notre belle langue, même en VO) et méchants iraniens.
Indigeste pour Amnesty mais conforme à une soirée pdc.