Casey (Jesse Eisenberg) est une victime. Comptable frêle et introverti dans sa vie de tous les jours. A la suite d'une violente agression, il décide de prendre des cours de karaté dans un Dojo on ne peut plus classique tenu par un charismatique Senseï nommé Senseï (oui oui, fallait le faire) interprété par Alessandro Nivola.
En réalité j'ai du mal a percevoir la symbolique/philosophie derrière ce film. Le choix des 90's pour faire resurgir ce sentiment de nostalgie que peuvent avoir les quadragénaires qui font ou regardent ce genre de film, ou tout simplement céder a cette mode de revivals dont le cinéma et les séries s'efforcent a réaliser pour donner du cachet au produit. C'est marrant (et pas étonnant) comme ce choix de période recoupe également aux thèmes de Fight-Club, film iconique de cette époque. Reprenant ainsi quelqu'un des thèmes central de l'oeuvre de Fincher que sont la virilité et le fait de s'en emparer (ou de s'en affranchir) au fil du récit, mais au final on a quelque chose d'assez plat, très variable dans son ton et limite pompeux dans sa simplicité. Estampillé "cinéma indépendant" il en devient presque grotesque dans la manière dont il aborde ses thèmes, drôle parfois cependant, mais ça reste tout de même floue. Peut-être que ça vient de moi qui a du mal a percevoir le message du film et c'est qui m'agace le plus avec ce genre de films : c'est faussement simpliste et symbolique pour laisser la possibilité à tout un tas d'interprétation du récits et de ses thèmes.
Bref, j'ai rigolé tout de même plusieurs fois sur quelques vannes et situations bien senties, mais ça s'arrête là quand on a un film si lent et quelconque. Je pense que certains vont crier au génie, pas moi.