J'ai commencé à regarder ce film dimanche soir et j'ai arrêté au bout d'une demi-heure. Au bout de deux jours je me suis dit que j’avais dû rater quelque chose et je l'ai repris presque depuis le début. C'est le genre de film qui me rappelle une réplique de X-Men de B.Singer (quand Malicia détaillant la camionnette de logan se dit -à haute voix quand même- "finalement ma vie n'est pas si nulle"). On sent un décalage constant du personnage avec les situations vécues et c'est bien cela: ce décalage est celui du personnage principal avec la vie. Sa vie sociale est inexistante, son chien est le seul être vivant avec qui il ait un réelle relation, il taquine déjà la bouteille. En y réfléchissant, il y a la façon dont on se voit et dont on pense que le monde nous voit. Le monde tel que Casey le voit et se croit vu par lui.La violence montrée lors de l'agression de Casey ou lors des combats du film est elle plus violente que celle ressentie par cet employé ostracisé par ses collègues, par les regards d'autres clients dans un café et même par la compassion envahissante de son patron?
Le virilité, le machisme et la misogynie y sont aussi abordés et mériteraient mieux qu'une phrase. Il faut aller un peu plus loin, gratter la surface pour y trouver des éléments donnant matière à réflexion.