Ian McKellen et Helen Mirren, les deux acteurs principaux sont excellents l’un et l’autre, rien à redire bien sûr là dessus.
On comprend dès le début (en plus, rien qu’avec ce qu’on peut lire sur l’affiche) qu’on va avoir droit au jeu du chat et de la souris, que ces deux là ne se sont pas mis en présence que parce que l’un veut duper l’autre. Toutefois, le dénouement est bien différent de ce à quoi on peut s’attendre.
Enfin, plutôt bien loin de ce à quoi je m’attendais.
Je n’avais rien voulu lire sur le film avant de le visionner. Je n’avais pas lu, non plus, le roman ”Le menteur” de Nicholas Searle, dont il est l’adaptation.
Si, comme tant d’autres spectateurs, j’ai pu deviner très vite que Roy Courtnay (Ian McKellen) le vieil escogriffe qui pouvait apparaître (presque) attachant était plus proche du sociopathe que du gentil grand père, le personnage de Betty McLeish (Helen Mirren), quant à lui, m’a paru un peu plus difficile à cerner.
On devine bien entendu que cette charmante vieille dame n’est pas celle qu’on nous montre et qu’elle prétend être mais qui est-elle vraiment ?
Si Roy, de nature bien trop sûr de lui, n’a aucune méfiance vis à vis de Betty, on pige vite, de la part de celle-ci, qu’il s’agit d’une conspiration bien montée. Toutefois quel est exactement son rôle ?
J’ai pensé avoir droit à une superbe machination bien pensée, étudiée avec minutie pour piéger le vieux roublard.
J’ai donc été un peu dépitée par le ”rebondissement” que j'ai trouvé arrivant plutôt comme un cheveu sur la soupe. On nous dévoile que tout compte fait, ce n’est qu’une vengeance personnelle qui a pris beaucoup de temps avant de pouvoir être exécutée car celui que recherchait Betty avait changé d’identité.
Vengeance ô combien légitime, certes, mais j’aurais préféré une autre histoire ou la même, car elle n'est pas inintéressante bien sûr, mais beaucoup mieux amenée.