Poursuite de la rétrospective Bebel (voir critiques précédentes), cette fois ci nous le retrouvons à l'aube de la montée hitlérienne. Tel les aventures de Tintin, nous voilà plongé dans une nouvelle aventure dont Belmondo est le protagoniste.
On suit l'histoire de Jo Cavalier (Bebel), ancien pilote d'aviation dans l'armée française durant la 1er guerre mondiale, et devenu l'entraîneur de l'équipe française de boxe qui s'embarque dans une aventure semé d'embuches durant les jeux olympiques de Berlin de 1936 pour sauver Simon Rosenblum et sa famille juive des mains des nazis, bien décidés à leur faire la peau.
Se voulant comique (satire du régime hitlérien), divertissant, riche en rebondissement et en action, le métrage ne ment pas sur la marchandise et tente par tous les moyens de rentrer dans le cahier des charges.
Porté par un Bebel toujours aussi impliqué dans les scènes d'action et avec son bagout légendaire, nous nous laissons assez facilement emporter par l'histoire (malgré la relative faiblesse du casting).
L'histoire du sauveur français malgré lui est assez vu et simpliste mais elle n'est pas dérangeante tant le but est de montrer en filigrane la folie nazi.
Personnellement, ce qui fait froid dans le dos, c'est de voir de vraies images d'archives entremêlées d'images satiriques du fou furieux, preuve que le monde était déjà fou à l'époque.
Au final, cela veut en mettre plein la vue avec une jolie petite histoire sans prétention et cela rempli assez convenablement le contrat pour l'époque, même si le film souffre du poids des années (avec notre regard contemporain).
A voir sans prise de tête et avec clémence.