L'assassin est dans l'annuaire

Gentille comédie policière de Léo Joannon où un employé de banque timide et naïf est impliqué dans un hold-up.
L'employé de banque timide et naïf, c'est Fernandel qui a une légère tendance à sur-jouer son rôle.
Bon, le scénario qui est cousu de fil blanc connaît un léger rebondissement à la fin, ce qui sauve un peu le film de ce qui paraissait être une évidence pratiquement dès le début.
Malgré tout ceci, le spectateur se prend au jeu pour essayer de deviner ce qui va arriver à notre Fernandel national qui ne loupe aucun des pièges qui lui sont tendus. Mais comme le réalisateur s'ingénie à lancer le spectateur sur des fausses pistes, il finit par être intrigué jusqu'au dénouement final.
Le casting propose plusieurs acteurs bien connus dans les années 60 et qu'on apprécie de revoir ici : Robert Dalban en commissaire, Marie Déa, Noel Roquevert dans un rôle classique chez lui de militaire retraité, psychorigide, Henri Crémieux et Georges Chamarat en directeur de banque et en juge d'instruction.
Au final, il nous reste un film bien gentillet, sans grande prétention comme on savait bien faire à cette époque. Bien que non remastérisé, le film présente de belles images de la ville de Rouen.