- Satan ? – Apelle moi papa.

• Satan ? – Apelle moi papa.
  Le Diable se cache parmi nous.

Sortie en 1997, réalisé par Taylor Hackford d’après le roman d’Andrew Neiderman. « The Devil’s advocate » est un film du genre fantastique et du drame juridique. Il est principalement tourné à New York et a remporté le Saturn Awards du meilleur film d’horreur. Keanu Reves, Al Pacino et Charlize Thellon sont les acteurs principaux.

Kevin Lomax, un jeune et brillant avocat de Floride, marié à Mary Ann, ayant une suite de procès gagnés compte pas en abandonner un seul. Kevin défend Getty, un professeur qu’il sait coupable, pourtant, il ne lâche pas l’affaire. Un peu plus tard, il reçoit une proposition de rejoindre un grand cabinet dirigé par Milton qui inclut une limousine, un grand appartement et un salaire élevé. Sa femme commence à souffrir de neurasthénie pendant que son mari s’enfonce de plus en plus dans la défense d’Alexander Cullen, accusé d’avoir tué sa femme, son beau-fils et sa domestique. Mary Ann raconte au jeune avocat que Milton l’avait violée et mutilée, cependant il était au tribunal pendant ce temps. Cette dernière finie par se trancher la gorge devant les yeux de Lomax. Milton lui avoua d’avoir véritablement violé sa femme décédée ainsi que d’être son père et qu’il souhaite que Kevin concevoie un enfant, l’antéchrist, avec sa demi-sœur.

John Milton, joué par Al Pacino fait allusion au poète ayant écrit dans « Le Paradis perdu » « Mieux vaut régner en Enfer que servir au paradis » (« Better To reign in Hell than serve in Heaven ») qui est une réplique d’Al Pacino. Ce passage se trouve lorsque le père de Lomax essaye de le persuader de créer l’antéchrist. Dans cette scène, le réalisateur fait appel à l’illustration faite par William Blake de la chute des anges rebelles. De même que dans ce poème ainsi que dans le film, le Diable se plaint d’être sous-estimé. Le message de ce film est clair : la vie est un test. Mary Ann symboliserait l’innocence d’après moi et les scènes de nudité la perversion du Diable. Al Pacino est un acteur extraordinaire qui nous fait véritablement admettre qu’il est le Diable grâce aux expressions facials et aux monologues puissants de la fin qui nous hisseraient presque du côté du diabolique.

Le film commence comme un simple drame juridique qui se dévoile en film d’horreur. Ce dernier est rempli d’angoisse et de peur qui le rendent intéressant ainsi que surprenant. Cependant, le Diable est présent depuis le début, pourtant il est presque inexistant mais il finit par prendre force ainsi que de manipuler Lomax et d’emporter sa pauvre femme innocente dans la folie.