Introduction : Un film qui aurait pus réussir.
Nous avons ici un film complexe à comprendre. Le plus simple pour passer un bon moment en le visionnant est, selon moi, de fixer sa concentration sur le jeu d'acteur époustouflant d'Al Pacino qui, comme d'habitude, nous montre tout ce qui fait un bon antagoniste.
Comprenez moi bien, ce film n'est pas un chef d’œuvre. Il à une multitude de défaut que je m'en vais exposer sans ménagement. Cependant, je ne peut que vous le recommander.
Il est fondamentalement un bon divertissement. Les cinéphile seront content d'inspecter chaque scène au pixel près pour y voir tout les messages caché et les indices du déroulement du scénario.
Mais cela ne suffit pas pour faire de ce trop long métrage un excellent film.
I : L'ombre du mal en plein jour.
Je vais commencer par le problème le plus flagrant selon moi. La religion.
Le thème religieux est très mal exploité voir parfois complétement gâcher.
L'influence du diable incarné par Al Pacino est omniprésente avec la finesse d'un poing dans la gueule.
Il peut faire se mouvoir des fresque de marbre, il confie un sorcier africain à Kevin comme première affaire, ses employé.e.s sont clairement montré comme des démons aussi bien au niveau comportemental que physique (je fait ici allusion à la scène de la cabine d’essayage), son compte en banque défie les lois de la physique et il est montré comme celui qui siège en haut d'une tour de laquelle il observe les hommes.
La mère de Kevin ,interprété par l’excellente Judith Ivey, est un problème à part entière. Qu'elle ais reconnue Milton comme étant le père de Kevin d'accord. Mais la manière qu'elle à d'être terroriser à la simple idée que son fils lui parle est juste un signe évident qu'elle sais également qu'il s’agit du diable.
Les clients du cabinet ont une confiance aveugle en lui. De plus ils sont tous coupable d'acte atroce. Il est claire que le mal règne en maître dans ce film.
Pourtant rien ni personne n'intervient jamais. Tout le monde sais mais rien n'est fait contre cela. On attendra Kevin pour agir comme si il était le Messie.
Entre Neo et John Wick, Kenew Reeves à décidément une tendance à jouer des protagonistes à l'image prophétique.
Cela gâche totalement la suspension d'incrédulité tant ce monde ne fait aucun sens.
II : Un sous texte problématique.
Je vais m'attarder ici sur le personnage de Mary joué par Charlize Theron et surtout sur sa folie.
Pour commencer le nom de Mary est une référence forcée à la Bible. Ce film nous vomis des idoles catholique tout le long de son métrage. Que ce soit les peintures, tapisserie, statues quand ce n'est pas carrément des citation de la bible, une certaine lourdeur se fait sentir.
Ce qui est vraiment problématique dans le propos de la folie de Mary, c'est qu'elle avait raison.
Quand un personnage est fou, il doit soit guérir, soit resté fou mais en aucun cas avoir raison.
Le sous texte ici implique que l'on devrait prendre au sérieux les délires des personnes en souffrance mental quand ceux-ci sont d'origine religieuse. Je suis désolée mais quand tout le film prend des aires de propagande religieuse, il est criant de devoir rappeler que les personne psychotique ne voient ni la vérité, ni des choses qui nous sont invisible ou autres connerie du style. Les gourous du monde réel on suffisamment tendance à les utiliser pour justifier des absurdité décrite dans la bible, le coran ou la thora comme ça sans qu'on ais besoin de les glorifier dans de la fiction à gros budget (57 millions de $). De plus si Mary avait réellement compris que le diable sévissait à NY, alors elle ne se serait surement pas suicider car comme le dit très clairement la bible, le suicide entraine un aller simple pour l'enfer (ne croyez jamais ces conneries par pitié).
III : Un casting trop parfait.
Keanu Reeves et Al Pacino. Deux monument du cinéma. Des acteurs parfait dans chaque rôles qu'il ais interprété jusqu'à aujourd'hui (2022). Même dans dans des daubes comme Cyberpunk 2077 ou Amours troubles, ces deux acteurs de génie ont toujours sue rendre leur personnages inoubliable.
Le problème d'avoir deux mastodonte comme eux dans les rôles principal d'un film, c'est que la performance des autres acteurs passent complètement à la trappe. De grand nom comme Jeffrey Jones (Sleepy Hollow, Amadeus, etc...), Judith Ivey (Mémoires de nos pères, Cortez etc...) ou Craig T. Nelson (Les Indestructibles 1 et 2, Poltergeist etc...) ont occupé des rôles majeur de L'associé du Diable mais on ne les remarques quasiement jamais tant leurs dialogues ou leur scène d’exposition sont sans importance par rapport à celles donner aux deux têtes d'affiche.
IV : Une fin au gout amère.
La fin est ridicule. Kevin prend enfin conscience que qui est son patron suite au suicide de sa femme. Tout le film lui montre que rien ne vas mais lui il comprend d'un seul coup sans aucune explication que son père est le diable suite à une conversation de 3 minutes avec sa mère dans laquelle elle lui avoue avoir couché avec lui quand il était serveur dans un restaurant.
Suite à cela nous avons un affrontement où Milton nous fait un long et saisissant monologue sur Dieu et les hommes. Ses arguments, son choix de mots, sa gestuel, toute la performance de son discours nous atteins, que l'on soit d'accord ou non. Il à raison, il à gagné, il est le diable. Une longue scène assez dérangeante suis ce discours dans une atmosphère machiste au possible durant laquelle on voit arriver le twist à des kilomètre. Mais on se laisse prendre au jeu et on assiste enfin à une scène intéressante au bout d'une heure quarante de film. Cependant il faut bien noté que le péché de Vanité que le diable semble adoré est quand même celui qui le définit durant toute cette scène.
Ce qui est le plus gênant c'est que toute cette scène donne raison au diable. Et j'aurais aimé que Lemkin et Gilroy prennent un risque en allant ua bout des choses en fessant gagner le diable. Mais non. A la place d'un fin logique ou d'un combat épique on à le droit à un twist fade, très peu compréhensible et une fin ouverte dans un genre d'univers alternatif ou de suite directe à la scène des toilettes (ce qui impliquerait que tout le film depuis lors n’était qu'un rêve, ce qui est particulièrement nul comme conclusion).
Conclusion : Une défaite tournée en victoire.
Ce film est une boucherie du genre fantastique. Il est tellement hors sujet qu'il à remporté un Saturn Award du meilleur film d'horreur à sa sortie. Sucés commercial ayant rapporté le triple de son investissement au Box office, certaines critique de l’époque le qualifiait de ''plein de suspense"... Ce qui me conforte dans l'idée que sois la corruption règne en maître dans la critique cinématographique professionnel, ou que les critiques pro n'ont pas vue le film.
Soyons claire, ce film est à mi chemin entre le nul et le bon. Il réussis l’exploit de se faire passer pour un chef d’œuvre grâce à l'utilisation d'un genre horrifique tout public, d'un casting impeccable et d'un méchant apprécier par tout le monde, le diable.
Je finirais cette critique en vous disant de vous faire votre propre avis en le regardant. Car oui, malgré tout ses immense défaut, ce film reste une expérience agréable lors d'une simple soirée. Personnellement je l'ai apprécié avec une pizza et un coca.
Cléa Sauvage.