Ohlala, à croire que j'ai rêvé cette séance... Un film qui prostitue un vieux film dans les canons féministes de l'époque.... mais encore plus mal que le ferait un Thelma et Louise. Honnêtement, quelqu'un peut m'expliquer l'intérêt du féminisme, dans un film où la personne, se comporte comme une gamine après avoir été agrandie, justifiant ainsi, le chaos qu'elle va provoquer (chaos amenui afin de ne pas trop édulcorer le récit). Ce film n'a rien à voir avec le féminisme ! Le père fait des magouilles, et le mari décide de coucher avec quelqu'un d'autre. Et un extra-terrestre se ramène, ne comprend rien à rien, et décide d'agrandir quelqu'un pour des raisons... obscures, même pour lui. Et deux fois, plutôt qu'une, parce que la première fois, le scénario a pas marché tellement c'était trop con. On se retrouve alors avec une belle paire de dialogues, idiots, bêtifiants pour la plupart, prônant l'entente avec les femmes, même si cette dernière couchait avec ton mari pour le pognon. Eh oui, c'est "le lot de toutes les femmes."
Mais je crois que le moment où, ma vie a cessé d'avoir du sens, repose dans les dernières minutes du film.
Magie ! Elle grandit à nouveau parce qu'elle tombe sur une grange, et part marcher dans une petite ville, mais qui paraît si vaste vu le temps qu'on y perd. Miraculeusement sauvée de millions de balles, missiles, et chocs électriques, Daryl Hannah revient dans un twist final à s'en dégrafer le soutien-gorge. Là voilà, à côté de deux géantes comme elle, ce qui n'explique rien du tout... Prêtes à conditionner ce pauvre Baldwin, enfermé contre son grés, et obligé de se coltiner deux simps sortis de nulle part... Quoi les extra-terrestres sont anthropomorphes, venant d'une planète où les femmes sont géantes, et les hommes tout petits ? Ohla ! J'ai déjà vu ce scénario dans une putain de nouvelle de merde, écrite par une femme un peu trop remontée contre les hommes. Donc, le vaisseau est un véhicule féministe mobile, prêt à agrandir les femmes, dès que la vie est trop dure avec elle ? Mon dieu, trop dure pour une gosse de riche, qui vit dans un palais, avec une piscine de la taille de... bah, à sa taille.
Bref, la connerie est très forte avec ce film. Surtout avec les crédits, nous racontant le futur, la destinée de trois femmes d'exception... Et là, préparez-vous à rire jusqu'aux yeux... L'adjoint du shérif, élue shérif de l'année, (HEIN ?) veut devenir gouverneur de son état (HEIN ?). La psychologue devient super importante parce que.... YU GI OH ! Et l'amante du mari aux beaux seins, va jusqu'à monter les échelons d'une entreprise, afin de se hisser au grade de CEO, et petit bonus, autrement ce n'est pas assez crédible, elle devient l'assistante économique du sultan de Brunei. Ouah, incroyable, surtout pour une ex-coiffeuse. Eh non, je ne rigole pas, c'est exactement ce qui est raconté à la fin... Destinée incroyable pour trois personnages n'ayant rien foutu dans ce film... Et les hommes, on s'en bat les couilles. Du jamais vu... J'en tire mon chapeau. Une singularité des plus négatives...
Morale de l'histoire : Euh... je l'ai déjà dit, donc, on va conclure sur l'idée que le film de Fred Olen Ray a l'air d'être... plus intéressant.