Le film commence par une musique épique et entraînante sur des images d’une mer déchaînée. On sait déjà qu’on va avoir droit à un grand moment de cinéma, à un film de requins aux petits oignons. Ces derniers nous font habituellement pleurer devant ce genre de films, mais pas d’émotion… plutôt de dépit.
Ici, nous avons affaires à un requin à 4 têtes ! Oui, on nous ment, on nous spolie, on nous trompe sur la marchandise ! Notre sélachimorphe affamé n’a que 4 têtes, pendant 40 minutes, avant qu’une cinquième ne pousse, comme par enchantement, au bout de la queue. Est-ce cela que l’on appelle un tête-à-queue ? Ahem…
On n’évite pas les ingrédients habituels de ce genre de films : la police qui enquête, la biologiste marine qui va aider le type qu’elle connait, en général son ex, qui va régler le problème, les filles en bikini qui se font « croc croc miam miam » par la bête, le type qui voit dans ce requin une opportunité de se faire du pognon, les effets spéciaux moyens, et les personnages qui prennent des décisions stupides (qui les mènent à la mort le plus souvent).