"L'Au-delà" de Lucio Fulci, coécrit et réalisé en numérique anamorphique technicolor avec un budget minuscule, commence par remonter dans le passé avec des effets de vieux films et des images sombres. Cette introduction plonge les habitants du village dans une abominable chasse au sorcier dans une immense demeure. Un assassinat atroce et insoutenable lance l'intrigue avec une transition temporelle, qui reprend sur l'héritage de l'immense demeure. Dès le début, l'intrigue est confuse et les personnages manquent de profondeur, ce qui rend difficile pour le spectateur de s'investir émotionnellement.
Les dialogues sont maladroits et les réactions des personnages face aux événements surnaturels paraissent peu crédibles. Les personnages découvrent les vestiges du passé en tentant de rénover l’hôtel, maintenant une ambiance glauque. La violente malédiction provoque d’étranges rencontres et des événements surnaturels sans explications, enchaînant les incohérences dans un environnement macabre. Bien que le film aspire à créer une atmosphère horrifique, les effets spéciaux sont datés et parfois risibles. Cette surabondance de sang et d'horreur gratuite finit par devenir lassante.
Les révélations sur les sorcelleries du passé refont surface, continuant le terrifiant maléfice qui regroupe les personnages. L’intrigue s'enfonce à la frontière de l’irréel, oscillant entre l'histoire et le chaos avec des idées morbides. Les issues referment l'occultisme dans une horreur vertigineuse, lors d'un long dénouement médiocre. La réalisation manque de subtilité et de nuance, et les tentatives de créer un sentiment de terreur tombent à plat en raison d'une mise en scène chaotique et d'un montage désordonné. "L'Au-delà" se révèle être une déception majeure, échouant à capturer l'essence du véritable horreur.
> https://youtu.be/uIVjBExLZKE?si=wfFR8Kn9bvkFpJu9