Dans une petite ville d'Arizona où des motards font régner la loi à coups de bandanas, de cotes de mailles et de brushings, un ancien du Vietnam revient dans ces contrées où, accompagné des habitants, il va essayer de déloger ces brutes.
Soyons clairs ; Savage dawn est un film qui sent les années 1980, et aussi un budget riquiqui, et c'est au fond ce qui fait son charme un peu suranné. Bien entendu, on pense à du Mad Max dans le sens où cette ville, Alga Duce, est éloignée de tout, avec comme seul élément aux alentours un désert. De plus, il y a un casting sympathique avec Lance Henriksen en justicier peroxydé, George Kennedy qui n'en a tellement rien à faire qu'il est dans un fauteuil roulant, William (ou Bill en l'espèce) Forsyth en chef des crapules (avec l'ancêtre de la GoPro sur son casque qu'il ne quitte jamais) ainsi que Karen Black. D'ailleurs, le final, où la bataille entre les habitants et les motards est à son paroxysme, est plutôt bien fichue, même si je soupçonne la présence de quelques maquettes et de murs en carton très fin.
Le scénario ne casse pas trois pattes à un cafard, mais on sait ce qu'on regarde, à savoir de l'action décomplexée, bourrin à souhait, où il y a plusieurs femmes seins à l'air, des nains qui se battent, des explosions, un tank, et ça fait quelque chose au fond de vraiment fun à voir, assez peu violent bizarrement, mais où j'ai passé un très bon moment.