Film que je tenais absolument à découvrir depuis un petit temps, cela faisait d'ailleurs longtemps qu'il trainait dans ma liste de mes envies sur le site.
Adrian Lyne est un cinéaste que je ne connais pas trop hormis par son film Flashdance, que je n'ai pas vu, mais que l'on retrouve régulièrement sur les étals des grands magasins. Je ne m'attendais pas vraiment à cela avec L'échelle de Jacob.
Disons que le film surprend agréablement puisqu'il fait en sorte de perdre en permanence ou presque son spectateur pour que, comme Jacob, on ne sache jamais vraiment quels sont les moments de la réalité ou ceux du rêve. Sur ce point, même si certains effets sont franchement datés, on prend notre pied. Tant mieux, ça constitue quasiment l'ensemble du film.
Mais L'échelle de Jacob est décevant sur sa fin, sur sa révélation qui dévoile tout et qui s'apparente donc à nous décrire un personnage, sur le point de mourir, luttant encore tant bien que mal pour vivre. Il revoit donc des moments importants de sa vie.
Tim Robbins n'est pas mal dans ce rôle, sans plus. On notera que Macaulay Culkin apparait dans le film sans être, il me semble crédité.
Dommage donc ce final, ternissant un film qui aurait pu être plus dense en s'orientant vers une voie un rien différente. Par contre, j'ai énormément apprécié la musique de Maurice Jarre.