MIEUX QUE LE FILM SILENT HILL OLOLOL.
Et pourtant je l'aime beaucoup le film Silent Hill.
Mais bon, il n'arrive juste PAS à la cheville de Jacob's ladder, film ayant influencé la saga vidéoludique de telle manière que c'est rétroactivement sa meilleure adaptation filmique possible.
On suivra donc le parcours de ce vétéran du Vietnam, constamment entre rêve et réalité, tentant de comprendre pourquoi le monde autour de lui se distord et semble vouloir le torturer jusqu'à la perte de toute santé mentale.
Et le plus intéressant, c'est bien évidemment que le spectateur non plus ne sait jamais vraiment où se trouve cette putain de limite, cette ligne confortable où l'on pourrait se cacher en attendant que ça passe, où l'on pourrait se faufiler en se disant "à gauche, ma vraie vie, à droite, les monstres difformes qui veulent m'ouvrir au scalpel" et avoir le luxe de comprendre ce qui se passe. Et ben non, tu fermes ta gueule et tu composes avec ce que t'as : La folie pure.
Il y a du Lovecraft, là-dedans. Mais aussi du Barker, et un poil de Kubrick (j'ose, sisi la famille).
Et le trivia qui t'encule : Adrian Lyne, c'est surtout le réalisateur de Flashdance.