Adrian Lyne avait une réputation de faiseur quand il sort ce film, qui de ce fait est surprenant de sa part.
Écrit comme un roman fantastique (le genre littéraire), l'histoire de cet homme qui perd progressivement pied et la raison pousse le spectateur à se demander ce qui est vrai dans les évènements décrits et ce qui tient du délire. On se demande même où le film va, la trame semble se désagréger jusqu'à la révélation finale, dévoilée dans les deux dernières minutes.
Tim Robbins (étonnamment chevelu) croit à ce qu'il fait et les acteurs qui l'entourent l'accompagnent parfaitement, d'autant plus qu'ils sont habitués à ce type de rôle (Danny Aiello, éternel second couteau/ami du personnage principal, notamment).
La musique discrète renforce bien l'ambiance déliquescente ou l'angoisse du personnage.
Présence de Macaulay Culkin non crédité (pourquoi ?)