L'Éclair noir par hillson
je dois avoir un petit faible pour les films russes, ces films à la réalisation aussi aride que leurs décors, et aussi bien souvent que leurs jeux d'acteurs.
Il m'a fallu environ 20 minutes avant de comprendre que je ne regardais pas un bête R5, que non, ce n'était pas Hayden Christensen et que les textes qui apparaissaient en russe de partout étaient d'origine.
Ensuite, le film enchaîne à la vitesse d'une CX (l'équivalent français de la bouse du film) les extraits de Kick Ass, Spiderman 2 (mais en moins chiant) et autres films de super héros sans génie.
Non, vous ne rêvez pas, il n'y a pas une once de suspense. C'est moi qui ai rédigé le script. Ah, pardon, non c'est pas moi, mais franchement ça aurait pu. C'est mauvais. J'aurais même pu faire mieux...
Sinon, il est marrant de constater que les étudiantes russes, les héroïnes de films, ne sont que des putes vénales amatrices de lutte du genre "qui c'est qui a la plus grosse voiture et le jean le plus cher ? C'est toi, ben c'est toi qui me baiseras alors, comme la princesse (du pétrole et de l'argent blanchi) que je suis". On a compris le message.
Dommage, la fin réserve une scène plutôt spectaculaire, à base de vieille guimbarde volante à toute berzingue dans le ciel noir de cette Russie grise.