Une mise en scène efficace, des SFX de très bonne facture et une distribution réussie

version Director’s Cut (avec fin alternative)


Réalisé par les scénaristes de Destination finale 2 (2003), qui est à ce jour l’un des meilleurs opus de la franchise, le tandem Eric Bress/J. Mackye Gruber réalise ici un thriller fantastique dont il est question de boucle temporelle et surtout, de la fameuse métaphore de « l’effet papillon ».


S’il faut bien admettre qu’avoir Ashton Kutcher en tête d’affiche n’avait rien de rassurant (dans les années 1990, il enchaînait régulièrement les rôles du bouffon de service ou de l’ado décérébré), après s’être fait connaître dans Eh mec! Elle est où ma caisse? (2000), puis dans la série déjantée 70s show (1998/2006). Mais que l’on rassure, avec son tout premier rôle dramatique, il est clairement à son aise et prouve qu’il peut incarner autre chose que l’idiot de la classe.


Le scénario quant à lui est réellement brillant. L’intrigue de départ est très intelligente, partant du postulat que si nous pouvions modifier le passé (afin de gommer quelques aspérités ou améliorer certaines choses), notre vie actuelle en serait modifiée. Mais changer le cours des choses est impossible, revenir en arrière reste de la pure science-fiction et c’est ce que nous propose le film par le biais de cet anti-héros qui va chercher par tous les moyens à corriger ses erreurs de jeunesse, mais tel un effet boomerang, tout ce qu’il aura entreprit va automatiquement lui retomber dessus, l’effet papillon sera donc de plus en plus néfaste pour lui, aggravant les choses au fur et à mesure qu’il entreprendra des modifications.


D’ailleurs, la fameuse théorie du chaos vient confirmer la règle, qu’un battement d'aile de papillon d’un côté de la planète peut provoquer un cataclysme de l’autre côté. Une mise en scène efficace, des SFX de très bonne facture et une distribution particulièrement réussie, viennent confirmer tout le bien que l’on pense de ce film. A noter qu’il existe deux versions, la Productor’s Cut (celle sortie en salles, avec une fin optimiste) et la Director’s Cut (présente sur le DVD), c’est clairement la 2ème version qui mérite le coup d’œil.


(critique rédigée en 2012, réactualisée en 2020)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
L'Effet papillon (2004) ★★★☆
L'Effet papillon 2 (2006) ★☆☆☆
L'Effet papillon 3 (2009) ☆☆☆☆

Créée

le 26 janv. 2012

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RENGER

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