L’élégie de Naniwa/Naniwa Ereji (1936) également connu sous le titre de L’élégie de Osaka/Osaka Ereji est une œuvre mélodramatique en noir et blanc du maître Kenji Mizogushi. Ici, le cinéaste met en scène une histoire d’un réalisme fort, proche d’un naturalisme cinématographique dans un Japon qui s’occidentalise.
Mizogushi parvient à nous montrer avec maestria les tensions visibles comme invisibles : des plans fixes sur une porte, une ellipse ou encore une caméra qui s’éloigne de l’action, aucunement voyeuriste mais témoin.
L’élégie de Naniwa est une œuvre formidable où la violence de la société y est dépeignée avec intelligence. L’œuvre dépeint également les relations au sein de la famille face à l’adversité, l’exclusion comme violence familiale que connaîtra l’héroïne. Cette dernière s’en ira loin de tout, abandonnant sa vie pour enfin assumer ce qu’elle est : une femme libre de tout carcan.
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