Pour mettre en scène la couture entre le réel et le surnaturel, Dumont s’encombre cette fois d’un matériau trop dense en termes d'effets spéciaux, de personnages et de mythes. L’attirail de science-fiction mis en œuvre pour creuser la lutte entre le bien et le mal retarde l’affrontement dans une surenchère kitsch et numérique tout en laissant apparaitre une inutile réconciliation cousue de fil blanc par le sexe et l’amour. Heureusement, restent les terres du boulonnais dans laquelle la greffe de l’univers médiéval prend bien davantage. (Lire le résumé et la suite de la critique ici)