On ne voit jamais Michel-Ange peindre ou sculpter mais on ne voit pas les œuvres non plus. Tout juste, Michel-Ange passe un chiffon sur le genou droit du Moïse, seule partie qui se dégage alors du bloc de marbre. Quelques plans furtifs montrent la chapelle Sixtine dont le plafond est encore caché par des échafaudages et les toutes dernières images du film montrent Michel-Ange se souvenant de ses chefs-d’œuvre passés : La piéta, le David et le Moïse. Ce sont ainsi moins les œuvres d'art ou le travail de l'artiste qui intéressent Andreï Kontchalovski que les affres du créateur avec ses démons intérieurs. Son ambition de vouloir rendre compte de manière réaliste de l'atmosphère de la Renaissance verse hélas dans l'académisme. Suite de la critique ici