Why you stuck-up, half-witted, scruffy-looking nerf herder!
Bien sûr, le scénario n'est qu'une énième variation sur le sujet intemporel de la lutte du bien contre le mal. Mais le classicisme n'est pas un mal lorsqu'il est maîtrisé comme ici.
On retrouvera ainsi une multitude de thèmes comme l'amitié, la rédemption, la lutte, l'amour, le récit initiatique, la famille, entre autres. Ceux-ci sont traités sur un ton plus sombre que dans les autres opus de la saga, à l'image de son plus qu'illustre twist final, mais l'aventure conserve des moments de légèreté et d'humour bienvenus.
Les personnages, les répliques, les situations sont devenus mythiques à juste titre.
Visuellement, malgré quelques effets spéciaux datés, on est dans le ravissement permanent. Un univers riche et cohérent, rempli de lieux habités par une personnalité témoignant d'une imagination débordante (Hoth, Dagobah, la cité des nuages). Des scènes d'action épiques, que ce soit la première bataille d'envergure, la poursuite dans les astéroïdes ou le duel final au sabre-laser.
Le tout étant évidemment sublimé par les compositions cultissimes de John Williams.
La quintessence même du cinéma de divertissement grand public.