L'Enfance d'Ivan par J. Z. D.
Je dois absolument vous parler de ce film grandiose, et de cet enfant qui l'est tout autant. C'est une histoire vive, et à vif. C'est immense, intense, et je n'ai pas du tout les mots.
C'est Peter Pan qui est perdu sur le front Russe ; alors il joue à la guerre. Il joue un peu tout seul, dans le noir, dans le grenier de l'église transformé en PC, et puis il risque sa vie sur la ligne allemande, au cœur des marais, ça lui permet d'oublier, sa famille, les nazis, les cris et les visages qui réapparaissent dans le noir.
Il y a la Fée Clochette au fond d'un puit, les marais et les nazis qui rappellent les pirates, et la brume qui tombe sur les mémoires. Et puis, il y a les enfants perdus, trois pères, plus ou moins potentiels, et puis cette jeune fille brune, Macha, qui a des yeux immenses, profond, et qui danse et c'est beau. Et ce baiser, au dessus d'un vague vide, j'ai envie d'être amoureux, comme plus loin j'ai envie de mourir, ou de vivre.
La critique d'Adobati est grandiose, et suffit amplement.
Quoi qu'il en soit, je suis vaguement triste, j'ai pas vraiment envie d'développer la mise en scène, la psychologie des personnages.