Troisième film de Tsui Hark, tourné en 1980, il est, en apparence, le genre de films que j’adore, ainsi on a droit, avant un début d’histoire, en une suite de scènes assez violentes, pas vraiment reliées entre elles. Oui, l'héroïne du film empale une souris et un chat, ainsi que de balancer une cigarette allumée dans le caleçon d’un type qui la drague lourdement.
Elle va se lier avec trois étudiants qui ont heurtés accidentellement un type : elle les fait chanter, les humilie mais c’est pour mieux préparer un coup : échanger des tas de bons d’argent qu’ils ont trouvés. Pas vraiment par hasard car ils appartiennent à des gangsters qui sont prêt à Tout pour les récupérer. Lors de sa sortie, le film fut censuré à Hong-Kong, trop violent et lorsqu’il est sorti en France à la fin des années quatre-vingt-dix, il fut interdit aux moins de 16 ans : d’un autre côté, tête et autres membres coupés, lèvres cousues, etc. (le chat empalé c’est horrible aussi).
Pour filmer la violence, Tsui Hark est à ses meilleures heures : mouvements de caméra circulaires, montage efficace, alternant plans hyper et pas violents. Mais j’ai trouvé ces 90 minutes très longues.
Et puis le nihilisme terrifiant du film… J’ai mis que 6. Côté doublage : ça assure, tu as Vincent Violette (comme sur plein de films hongkongais), même Michel Papineschi sur un tout petit rôle.