White heat

Le titre anglais correspond parfaitement à l'atmosphère du film. C'est sans conteste possible le plus grand film de gangster de l'histoire du cinéma..
Car ce n'est pas seulement un film noir. C'est un film unique sur l'adéquation entre la psychologie d'un personnage et son action.
Tout dans ce film évoque la chaleur la poussée la pression la vitesse, que ce soit le jet de vapeur blanche qui est chaude un des protagonistes où la vitesse incessante des actions, notamment les meurtres qui agissent comme une soupape de sécurité du personnage, l'enfermement dans un camion-citerne l'omniprésence des tuyaux. Tout évoque la poussée et la brûlure qui correspondent exactement à la psychologie du personnage principal dont le cerveau et près d'éclater.
La chaleur blanche évoque aussi en anglais la chaise électrique.
La psychologie du personnage et si bien montrer que l'on arrive à avoir des sentiments contradictoire à son endroit.
On est à la fois horrifié par la précipitation des meurtres et par la recherche de tendresse et de confiance toujours déçu du personnage principal. Ce film ne pouvais se terminer que dans ce finale extraordinaire et unique dans l'histoire de cinéma d'une raffinerie.
Quant à l'interprétation de James Cagney je reprendrai la citation qu'en fait Orson Welles : "Cagney et l'un des acteurs les plus extraordinaires du cinéma... Il en fait peu mais ce peu est un véritable rayon laser qui est si juste qui fait que l'on ne voit que lui."
En résumé, un chef-d'œuvre absolu.