Un très bon film de gangster, avec un scénario bien ficelé et un James Cagney au meilleur de sa forme. Il campe le personnage de Cody Jarrett, gangster psychopathe entretenant une relation fusionnelle avec sa mère. Le personnage de cette dernière est inspirée de Ma Barker, une femme qui était à la tête d’une bande formée par ses fils. Elle m’a fait penser également irrésistiblement à Ma Dalton !
L’histoire est prenante et une scène est particulièrement mémorable : celle où Cody apprend la mort de sa mère. Cette nouvelle déclenche une crise de démence. James Cagney a été tellement convaincant que les figurants qui ne savaient pas ce qui devait se passer, ont réellement cru que Cagney faisait une crise de folie. C’est effectivement impressionnant, en particulier ses gémissements quand les gardiens le sortent du réfectoire.
Cagney est entouré de personnages qui ont chacun leur importance : en premier lieu Hanc Fallon, un policier qui se fait passer pour un hors-la-loi ; Verna, la femme de Cody, femme à la fois légère et prisonnière d’un homme violent, dangereux et fou ; Bid Ed, un gangster de la bande, qui convoite la place du patron et qui commence par lui chiper sa femme, classique …
White Heat offre une bonne intrigue portée par un très bon casting. Un bon moment assuré !