Précisons-le tout de suite, je n'ai rien contre les motards ! Tout le monde ne peut acheter et soigner un cheval. Et motard, je le fus ...avant de voir dans quel état était un accidenté gisant sur le sol, écrasé, laminé par son monstre d'acier à deux roues.
Par contre, je n'ai jamais été béat d'admiration devant les désoeuvrés décrits par Benedek et se situant aux Etats-Unis : pas vraiment un modèle de société du genre. Et j'aimais encore moins Marlon Brando, tout au moins à cette époque !
On se demande même pourquoi le réalisateur américano-hongrois a pondu ce navet faisant l'éloge de jeunes abrutis faisant le bazar partout, et toujours à l'affût de mauvais coups...
En France, les débuts des sixties virent aussi leurs blousons noirs se baladant avec des chaînes de mobylettes (ou autres) en mains, et semant en bande organisée la trouille autour d'eux...et voulant dominer les autres bandes. Les connards ont toujours besoins de chefs...
Avant de devenir des "bourges friqués"...
Tels nos Johnny et Eddy Mitchell, ce dernier reconnaissant : "bon on jouait les durs, et on se promenait à l'affût d'une bagarre avant de se dire : tout ça, ça mène à quoi ?"
Bref, ce film ne part de rien, ne mène à rien, et s'avère pathétiquement vain autant qu'inutile : je me demande pourquoi autant de critiques lui ont été favorables...
Fallait-il mettre en exergue la sauvagerie ?
Arte le 05.07.2021