Topaz
En 1969, Alfred Hitchcock présente "L'étau" un film d'espionnage inspiré du roman de Léon Uris "Topaz". En 1973, Henri Verneuil présente "Le serpent" inspiré du roman de Pierre Nord "Le 13ème...
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le 22 janv. 2014
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L'Étau est très loin d'être ce qu'Hitchcock a fait de mieux. L'histoire ne prend pas vraiment, Frédérick Stafford, qui incarne le héros, André Devereaux, a autant de charisme qu'une bûche, l'anticommunisme primaire est agaçant, la fin est bâclée (la fin prévue et tournée par Hitchcock ayant fait un effet désastreux lors des tests de spectateurs, Hitchcock en a tourné une autre, rejetée aussi, puis une troisième !). Mais, curieusement, il y a plusieurs moments de pur cinéma où le génie d'Hitchcock est à son sommet : le plan séquence qui débute le film, la scène où, après la torture, la victime chuchote le nom à l'oreille de son bourreau, les trois longues scènes sans paroles et, surtout, la magnifique séquence de l'exécution de Juanita (Karin Dor) dont la robe s'étale comme une gigantesque tache de sang, peut-être la plus belle scène qu'ait filmé Hitchcock. Moralité : un mauvais Hitchcock reste tout de même un bon film, voire un très bon film.
Créée
le 17 juin 2018
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