"Les fleurs ont éclos, le soleil est de retour, c’est la même chose chaque année. L’Été dernier ne fait pas exception en matière de sentiments, s’il en existe bel et bien dans cet outrageux nanar en compétition."
"Catherine Breillat revient de loin, neuf ans sans réalisation, pour porter une caméra trop lourde pour elle et se rabat inévitablement sur une expérience singulière du visionnage du film danois Dronnigen (Queen of Hearts) de May el-Toukhy. L’autrice d’Une vieille maîtresse et de La Belle endormie connaît davantage Un moment d’égarement (2015) qu’un grand élan révélateur dans le remake qu’elle conçoit. L’amour toxique et interdit entre une mère et son beau-fils sont des sujets légitimes, mais ce qui transparaît dans ce film est tout à fait grotesque, au point de rire jaune dans les scènes de haute tension, mais de maigre sensation."
"L’Été dernier ne fait pas que décevoir par son expressionnisme malsain, quand bien même on écarte tout jugement de cette relation incestueuse. Là où le bât blesse, c’est dans ce refus de confronter l’amour et le désir des protagonistes, simplement consommés dans un élan juvénile, de manière gratuite et artificielle. On se lève alors rapidement et on prie pour qu’une telle infamie ne déborde pas davantage de la salle de projection."
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