Culpabilité flottante
Bien que ce n'est pas mon premier long-métrage de Mikio Naruse, figure reconnue trop tardivement en Occident, mon exploration de son boulot est encore fort parcellaire. Habitué à ses histoires...
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le 8 juil. 2022
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Thriller caramel pour un homme rongé par la culpabilité. Thriller et tourments sont pour lui. Nous reste la douceur éternelle de Naruse.
Étrange année 66 pour Naruse. Après avoir dépeint la vengeance d’une mère dont l’enfant avait été tué par un chauffard dans Délit de fuite, voilà qu’il continue à creuser le thème de la culpabilité, avec un même type de faits divers morbide, mais avec l’angle opposé. Non plus celui de la victime mais du “fautif”. Peut-être une volonté du studio pour qui les petits drames de la vie quotidienne ne font plus assez recette.
Quoi qu’il en soit, c’est pas si mal que ça. Il faut juste oublier que c’est un film de Naruse. Quoi que. Pendant toute sa carrière, il s’est attaché à montrer des hommes lâches, souvent coupables de leur frivolité, et jamais ou rarement ils n’ont montré une once de culpabilité ou de remords. Y revenir ici pour son avant-dernier film, c’est peut-être une volonté pour lui de clôturer cette thématique…
Par certains aspects, le film rappelle Le Fils du pendu (Frank Borzage, 1948).
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le 22 oct. 2023
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