L'Etudiante et Monsieur Henri est ce que j'appelle un film sympatoche, qui ne fait pas de mal, et qui s'oublie assez vite. Une jeune femme, jouée par Noémie Schmidt, vient pour la location d'une chambre dont l'appartement est occupé par un Claude Brasseur acariâtre à souhait. Comme cette fille a des soucis d'argent, il lui propose une exonération de loyer à condition qu'elle séduit son fils, dont il ne supporte pas la belle-fille.
Outre le fait que Noémie Schmidt ressemble à Emma Watson, c'est le plaisir de voir le numéro de Claude Brasseur, qui a la tête de l'emploi à râler tout le temps et à en faire des caisses qui rend le film supportable. Il y a aussi Guillaume de Tonquédec et Frédérique Bel dont, avec sa perruque et ses grosses lunettes, on a tout fait pour la rendre la moins attirante possible.
Au générique de fin, je me suis aperçu que le film est tiré d'une pièce de théatre, du même auteur, et je l'aurais parié en voyant la quasi-absence d'extérieurs, vu que tout se passe dans l'appartement de ce monsieur Henri, qui est rapidement désagréable, mais qui, bien entendu, a un trauma qui explique son air bougon.
La particularité de cette fille, Constance, est qu'elle est malchanceuse dans tout ce qu'elle entreprend ; elle rate son permis pour la 5eme fois, son mec la quitte quand il sait qu'elle quitte Orléans pour vivre sur Paris, elle veut tenter le concours d'entrée aux écoles, et ainsi de suite... Mais ça n'est guère exploité au fond, pour se recentrer sur la tentative de destruction du couple Tonquédec/Bel, quitte à ce qu'elle passe pour une salope. Mais là aussi, film gentil oblige, ça ne se passe pas comme prévu.
Il n'y a aucune idée de cinéma, les acteurs sont plutôt bons, ça reste positif, avec un happy end convenu, et on oublie ça aussi vite qu'on l'a apprécié sur le moment.