C’est vierge de connaissance sur Pasolini que j’entama le visionnage et j’en ressors partagé
D’un côté j’ai été happé par le film, d’un autre repoussé, pour chaque propos du Christ qui m’attiraient, la réal m’en sortait, que ce soit les transitions très brusques, les longs regards tristes, heureux, ébahi ou même sceptique, représentatif de l’état du spectateur, ou encore les zooms (avec quoi il fait joujou), ironique à dire étant donné que cette même réal m’a fait apprécier cette mansuétude de la part de Jésus
C’est donc une sensation douce-amère que j’en garde, cependant je comprends parfaitement qu’il ait plu à autant de gens par cette multitude de gros plan, ces acteurs amateurs et cet effet « documentaire » qui donnent au tout un format très brut/pur nous donnant l’impression d’être un des fidèles, d’être présent lors de ces événements
+1 pour la Bo du film qui bien que très éclectique se marie étrangement bien avec, ainsi que le mono sourcil de Jésus