Voilà un film d'exorciste qui enrichit le genre. L'exorciste n'est pas n'importe quel exorciste c'est celui du Vatican.
On use ici des mêmes ficelles agrémentées de quelques trouvailles. Le feu, les symboles religieux bien sûr, c'est surtout le support qui est intéressant, les portes qu'il faut enfoncer, défoncer, le puits, les catacombes ex salles de tortures pendant l'inquisition espagnoles.
L'Inquisition espagnole est née de la bulle du pape Sixte IV du 1er novembre 1478, sur la demande précise des rois catholiques, Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille, afin de mener une répression efficace des juifs convertis au catholicisme et qui continuaient à judaïser en secret.
Torquemada, juif converti au catholicisme lui-même, est le confesseur de la reine Isabelle de Castille et du roi Ferdinand II d'Aragon, il est le premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole de 1483 à sa mort et il fut assidu à la tache.
Ce film voudrait les absoudre en dénonçant les démons qui se seraient emparés des hommes d'église. Les égarements coupables des inquisiteurs ne seraient être pardonnés par de telles affabulations.
Hormis cette restriction, de taille il est vrai, le film déroule, les chocs sourds contre les parois des murs sont bien flippants., le vomi, le sang... La sœur de Henry semble tellement vulnérable dans ses tenues légères. A noter l'association efficace de l'exorciste, Gabriele Amorth, avec le jeune prêtre Esquibel.
Quand les possédés se manifestent, leurs visages semblent être des cartoons style la bouche qui s'étire exagérément, monstrueusement. Un petit peu des guignols de l'info également.
Un bon fil d'exorciste assurément.
J'adore les cartoons, les guignols et les films d'exorcisme.