L’Exorciste du Vatican – Le prêtre en scooter et les démons en sueur

Quand Russell Crowe troque son épée de Gladiator pour une Bible en cuir

L’exorcisme, on connaît : une gamine qui crache de la soupe de pois cassés et une croix qui tourne comme une toupie Beyblade. Mais ici, Julius Avery sort des sentiers battus en nous balançant un Russell Crowe en mode gros daron italien, à scooter, qui file botter des culs démoniaques. L’entrée en scène est tellement badass qu’on croirait un spin-off de Fast & Furious version clergé.

Un film d’horreur ? Pas vraiment, mais c’est pas plus mal

Si tu t’attends à sursauter comme un chat qui entend un coup de tonnerre, passe ton chemin. L’Exorciste du Vatican, ce n’est pas du Conjuring, c’est plutôt du Constantine qui aurait troqué Keanu Reeves pour un prêtre en surpoids. Le film préfère la castagne et les gros dialogues bien sentis aux ambiances poisseuses. Pas de peur, mais un spectacle rythmé, efficace, et parfois même marrant.

Un prêtre qui aurait fait marrer Lucifer lui-même

Russell Crowe porte le film sur ses épaules comme Jésus sa croix (oui, la métaphore est facile). Entre deux prières, il lâche des répliques qui feraient sourire le Pape lui-même. Son personnage n’est pas là pour te filer des cauchemars, mais pour balancer de la répartie divine à des démons qui n’ont plus qu’à aller pleurer dans leurs pentacles.

Une intrigue qui ne révolutionne rien, mais qui tient debout

Alors oui, le scénario ne va pas décrocher un prix Nobel de littérature. Un exorcisme, un secret caché au Vatican, et des démons qui jouent les drama queens. Mais qui s’en fout tant que ça bouge, que ça crie, et que ça éclate un peu dans tous les coins ? C’est du grand spectacle, calibré pour te faire oublier la journée de merde que tu viens de passer.

Une touche de spectacle hollywoodien, mais sans les tripes

Ne t’attends pas à un film qui suinte la terreur et le malaise. Avery mise tout sur l’action et la mise en scène, parfois trop léchée pour un genre qui mérite d’être sale et viscéral. Ça manque de sueur et de crasse, mais c’est propre, carré, et ça fait le taf.

Conclusion : Dieu est grand, et Russell Crowe encore plus

L’Exorciste du Vatican ne fera pas trembler les piliers du genre horrifique, mais c’est un bon divertissement à regarder avec un seau de popcorn et une bière bénie. Si tu veux du lourd, du drôle, et du Russell Crowe qui démonte du démon en deux coups de crucifix, ce film est fait pour toi. Amen.

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