Le facteur fidèle au poste

A la mort du baron de Mondésir, son fils naturel, simple facteur, prend la succession. Et les ennuis commencent. Dernier film français tourné dans les studios allemands de la UFA, avant la seconde guerre mondiale, l'héritier des Mondésir est sorti sur les écrans parisiens le 8 mai 1940. Réalisé par Albert Valentin, il a été scénarisé et dialogué par les célèbres Bost et Aurenche tandis que Jacques Becker fait office d'assistant à la mise en scène. Cette galéjade ne manque pas de piquant mais peine à trouver un second souffle au gré d'un récit qui s'enlise. On est loin de l'Albert Valentin de Marie-Martine ou de La vie de plaisir. Fernandel est fidèle à lui-même et son jeu parait sobre face à un Jules Berry mal dirigé et une Elvire Popesco qui se croit dans une tragédie. De bonnes scènes savoureuses mais un ensemble bien inconsistant.