Boniface, modeste employé d'une boutique, découvre le cadavre d'un gangster dans sa chambre d'hôtel puis tombe sous la coupe d'un trio de malfrats pas bien méchants.
Ii y a un peu de tout dans cette comédie de Maurice Labro au scénario bien peu rigoureux, dont les multiples incidents ne sont jamais développés, tel le pseudo héroisme, dont fait état le titre du film, de Boniface. L'intrigue et la mise en scène se rejoignent dans la même absence de construction, l'apanage et la marque de fabrique de ces comédies populaires "clé en main" pour numéro d'acteur.
Pour autant, on a vu Fernandel se prêter à des inepties plus grossières qu'ici et débiter des dialogues plus stupides chez Maurice Labro. Dans le rôle de brave type effacé, ou de fanfaron lorsqu'il veut jouer au dur, Fernandel fait une composition plutôt sympathique; avec deux ou trois séquences, dont l'une chantée à un chef de gare, d'une fantaisie gentiment candide.