Le film commence par une image forte, le suicide d’un professeur de français du collège Saint-Joseph qui se jette par la fenêtre en plein cours. Son remplaçant, Pierre Hoffman, arrive et il va constater que six élèves d’une classe d’élèves précoces ont des comportements assez étranges. Est-ce lié au traumatisme de cet événement ou à autre chose ?
Le cinéma français ne se porte pas si mal finalement, en tout cas quand il touche au film de genre. C’est intrigant, angoissant même par moments, on se pose beaucoup de questions sur les comportements plus qu’étrange de ces ados un peu trop en avance, avec un rapport aux autres assez discutable. Le personnage de Laurent Laffite qui devient obsédé, au risque d’y laisser des plumes, par l’envie de découvrir ce qui se trame, qui n’est pas forcément écouté par sa hiérarchie, et nous permet de découvrir, petit à petit, ce qui couve dans ce groupe de six élèves assez flippants.
Le film souffre malgré tout de quelques longueurs, notamment dans sa dernière heure, avant que l’on assiste à un dénouement assez glaçant qui réfère aux inquiétudes très actuelles. Laurent Laffite est le plus convaincant du casting adulte, les autres sont assez en dessous, et le casting ado s’en sort plutôt bien, notamment Luana Bajrami (alias Apolline) qui sort vraiment du lot.