Ce film, dont l'existence même est fondamentale, est difficile à regarder.
Rempli de souffrance et de peu de lueur, il donne un micro aux voies silencieuses de notre société, que nous n'entendons jamais par ailleurs.
La fin nous rappelle une information capitale : nous n'avons pas à juger les motivations des migrants à rejoindre notre pays.
Son visionnage est à associer à celui du film italien "Moi capitaine"
La vie atroce de Souleyman, entre violence et samu social, qu'il s'impose pour apporter des soins à sa mère atteinte d'une pathologie psychiatrique, nous rappelle que la souffrance associée à la maladie dans certains pays dépasse celle qu'ils subissent en immigrant. Trouver une solution à cette question est un enjeu mondial fondamental.