J'ai rarement vu film aussi lourd et lent. Toutes les scènes sont appuyées quinze fois, on dirait du Edgard P. Jacobs version cinéma.

Les acteurs sont mauvais (même Burt), l'histoire est inintéressante au possible (pour preuve j'arrive même pas à le recaser dans une de mes vingt listes de westerns), sans parler du gamin insupportable et hideux à vous donner des envies de meurtre.

En voyant ce film, on se dit que réalisateur c'est un métier. Et que ce n'est pas celui de Burt Lancaster.

Le pire c'est qu'il y avait moyen de faire un truc sympa. Un gars qui part du Kentucky déjà trop peuplé et qui se rend au Texas, pour lui terre de liberté et pays de cocagne. Des forêts à traverser, des rivières à franchir... Mais non, c'est foireux, le type reste embourbé au Kentucky, on ne sait même plus pourquoi au bout de dix minutes.

Et pourtant j'adore les westerns, je l'ai vu sur mon vidéoprojecteur, avec Torpenn en pyjama, assis à côté sur le canapé en train de siroter une bière (enfin plusieurs). Les conditions idéales, pouvais pas faire mieux !

Un seul regret ne pas l'avoir vu avec Scritch, Gizmo, Shammo et Bestiol. On se serait fendu la poire au moins.
Pruneau
3
Écrit par

Créée

le 2 mars 2011

Critique lue 1.1K fois

13 j'aime

16 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

13
16

D'autres avis sur L'Homme du Kentucky

L'Homme du Kentucky
Torpenn
4

Projecteur de conscience

Magnifique film pré-westernien, avec des fusils à poudres, le premier rôle de Walter Matthau, avec un fouet, une belle aventure entre le Kentucky et le Texas, des sentiments paternels d'une...

le 27 févr. 2011

13 j'aime

4

L'Homme du Kentucky
Pruneau
3

Beurk Lancaster

J'ai rarement vu film aussi lourd et lent. Toutes les scènes sont appuyées quinze fois, on dirait du Edgard P. Jacobs version cinéma. Les acteurs sont mauvais (même Burt), l'histoire est...

le 2 mars 2011

13 j'aime

16

L'Homme du Kentucky
JeanG55
7

The Kentuckian

Très, très curieux western méconnu réalisé par Burt Lancaster, en 1955. C'est une de ses rares incursions dans la réalisation, peut-être même la seule. Western indéfinissable : il y a du Davy...

le 19 juin 2021

9 j'aime

11

Du même critique

Django Unchained
Pruneau
5

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

le 22 janv. 2013

72 j'aime

8

Winchester 73
Pruneau
9

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

L'Intruse
Pruneau
8

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20