Quel beau film que celui là !
« L’homme le plus heureux du monde » pourrait à première vue faire penser à une comédie. Imaginez plutôt « Quand Harry rencontre Sally » qui percuterait « Festen ».
Sarajevo, de nos jours. Asja, 40 ans, célibataire, s’est inscrite à une journée de speed dating pour faire de nouvelles rencontres. On lui présente Zoran, un banquier de son âge. Mais Zoran ne cherche pas l’amour, il cherche le pardon.
En effet des années auparavant pendant le siège de Sarajevo il fut le snipper qui tira sur Asja.
Passé le kitsch du speed dating avec la série de questions croisées que doivent se poser Asja et Zoran, la révélation fait tomber une chappe de plomb sur le reste de la journée.
Ce que j’ai trouvé prodigieux dans ce film en plus du casting épatant c’est comment l’histoire de Asja déteint sur l’ensemble du groupe et devient une séance de thérapie collective…
Je ne vous dévoilerai pas la fin mais préparez les mouchoirs ! C’est beau et bourré d’humanisme