L'Homme que j'ai tué par Maqroll
Beau et grand film qui commence par une des images les plus fortes de l’histoire du cinéma (le défilé de la victoire vu grâce à l’espace laissé dans la foule par… l’absence de jambe d’un invalide de guerre s’appuyant sur une béquille). Film sur le souvenir, sur la vengeance et le pardon, film idéaliste à une époque où on ne pouvait que l’être, film sur le rapprochement entre les peuples et la grande fraternité humaine, film sur l’amour universel et triomphant de tout. Et c'est bien sûr filmé avec la « Lubitsch Touch », ce mélange de gravité et de légèreté, cette grâce infinie et si douce… Un petit bijou d’esthétique et de sensibilité.