Autoportrait d’un amoureux de l’éternel féminin. Dans l’éphémère chorégraphie de la conquête se détache l’ombre fragile de la mère.
Un éloge à l’amour « pour toutes les femmes », où Truffaut noue ensemble les mots et les émotions. Il traduit la quête insatiable d’un idéal de la femme, idéal toujours perdu et toujours à retrouver. Contrairement à Don Juan, ce personnage aime sincèrement toutes celles qui croisent sa route, il les aime non pour lui-même mais pour ce qu’elles sont …cela même si cet amour est éphémère. La quête de ce personnage d'un idéal féminin donnant sens à sa vie, se trouve sans doute dans la féminité au sens large. J’avais lu à plusieurs reprises, que ce portrait plutôt tendre et joyeux de « L'Homme qui aimait les femmes incarnées par Denner, était une sorte d’alter ego de Truffaut. Dans le portrait multiple de la femme, il apparaît que « c’est la recherche d’une figure maternelle absente et aimante »