Enfin ! Nous avons enfin ce film ! A force de l’attendre, certains seront peut-être déçus, mais ce film est bon. C’est du Gilliam à tous les niveaux !
Comme Monty Python and the Holy Grail, Jabberwocky, Time Bandits, The Adventures of Baron Munchausen et The Fisher King, cette œuvre adapte les thèmes et techniques narratives des histoires d’aventure, de chevalerie et de fantaisie. L’ensemble de ces films sont des réadaptations de récits anciens et Gilliam nous prouve à chaque fois qu’ils sont intemporels (il réussit à préserver l’essence symbolique de ces récits, tout en les adaptant au monde moderne). The Man who KIlled Don Quixotte illustre parfaitement le renouvellement constant qui permet à ces histoires de persister à travers le temps ; en effet, ce film nous montre un réalisateur qui essaie d’adapter l’œuvre de Cervantes et se retrouve lui-même dans l’histoire qu’il essaie de filmer (c’est donc aussi une étude sur la création artistique). Une analyse plus approfondie pourrait évidemment être faite, notamment avec l’aide de Campbell, Jung et la source originale.
L’humour et la folie de Gillam sont également présents, n’empêchant pas le film d’être dramatique quand il le faut.