Complètement space ! Il y a bien un scénario, encore que peu clair : un extra-terrestre est envoyé sur terre pour découvrir le secret de l'eau et le ramener sur sa planète. Au-delà de cet argument/prétexte, Roeg brouille tous les signaux narratifs et temporels. Du Lynch avant la lettre ? Du cinéma expérimental ? Du n'importe quoi ? Oui, un peu tout cela. Avec un David Bowie roux et diaphane, plus Ziggy Stardust que nature. Et très actif dans des scènes de sexe fort graphiques. C'est culte, évidemment, avec un message sur l'aliénation d'un alien par la pathétique race humaine.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 31 juil. 2019

Critique lue 154 fois

3 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 154 fois

3

D'autres avis sur L'Homme qui venait d'ailleurs

L'Homme qui venait d'ailleurs
Dagrey_Le-feu-follet
7

The man who fell to earth to find water...

Venu d’une autre planète frappée par la sécheresse pour chercher de l’eau sur terre, Newton bâtit un empire industriel grâce à sa maîtrise des technologies d'avant garde. Devenu riche, il entreprend...

le 17 janv. 2021

25 j'aime

7

L'Homme qui venait d'ailleurs
OlivierBottin
7

L'alien aliéné

L'Homme qui Venait d'Ailleurs n'est peut-être pour certains qu'un obscur film de SF des années 70 vaguement culte qui a la particularité d'avoir David Bowie dans un de ses rôles les plus connus (avec...

le 10 avr. 2015

15 j'aime

2

L'Homme qui venait d'ailleurs
Boubakar
5

Space oddity.

Les films dans lesquels jouait David Bowie faisaient montre de son excentricité, et c'était souvent mis à profit par les réalisateurs. C'est le cas pour ce film de Nicolas Roeg où le chanteur incarne...

le 13 janv. 2016

8 j'aime

1

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13